TéléNantes 29-03-2016 :# Loire-Atlantique # Éducation. Mobilisation au lycée Les Bourdonnières à Nantes face au sureffectif. pic.twitter.com/f7iZAOEcQ9— Caroline Tréman (@CarolineTreman) 29 mars 2016
L'action se poursuit au lycée des Bourdonnières de Nantes. Ce mardi, les lycéens, les parents d'élèves et le personnel organisaient un pique-nique dans la cour de l'établissement. Objectif : dénoncer la saturation des locaux et le manque d'effectifs.
Journal France 3 estuaire mardi 29-3-2016
Les Bourdonnières est le 1er sujet.
> http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_local_19_20_estuaire_,137758114.html
Radio RCA :
http://www.rcalaradio.com/article-13475-au-lycee-des-bourdonnieres-la-ruche-est-pleine.html
Radio Hitwest :
http://www.hitwest.com/infos-locales/sur-effectif-lyc%C3%A9e-des-bourdonni%C3%A8res-rez%C3%A9reportage
Ouest France mercredi 30/03/2016, Nantes Métropole :
Le lycée est trop petit : la parole aux usagers
Aux Bourdonnières, au sud de Nantes, l’établissement accueille près de 1 900 élèves alors qu’il a une capacité de 1 500. Le personnel, les lycéens, les parents pétitionnent et témoignent.
Témoignages
Philippe GAMBERT.
Pétition sur change.org
Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du mercredi 30 mars 2016
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Aux Bourdonnières, au sud de Nantes, l’établissement accueille près de 1 900 élèves alors qu’il a une capacité de 1 500. Le personnel, les lycéens, les parents pétitionnent et témoignent.
Témoignages
Paroles de lycéens, de parents, de membres du personnel et de soutiens divers…
Axel Georg. « Je suis élève interne et je suis en fauteuil. Au self, il y a beaucoup trop de monde en même temps. Ce qui crée des bouchons, y compris dans la file prioritaire. Du coup, on arrive en retard en cours. Les couloirs sont trop étroits. Les emplois du temps sont de plus en plus lourds et étalés dans la journée. Et cela, pour parvenir à loger 1 870 élèves dans les salles de classe, pas assez nombreuses… »
Évelyne Bessière. « Le lycée des Bourdonnières dispense un enseignement professionnel, technologique et général. Il accueille, entre autres, une cinquantaine de jeunes en situation de handicap, nécessitant parfois un plan d’accompagnement personnalisé. Les professeurs sont formés à l’accueil d’autistes. Ce sont des spécificités à prendre en compte. L’augmentation des effectifs va se faire aux dépens des jeunes en difficultés, je le crains, parce que la disponibilité des enseignants sera amoindrie. »
Annick et plusieurs agents d’entretien et de cantine. « Les élèves attendent trente minutes avant d’avoir accès au self. Ensuite, ils doivent encore patienter pour trouver une place assise. Rebelote à la fin du repas. Pour déposer leur plateau, ils doivent faire la queue car le service de la plonge n’a pas les locaux suffisants pour faire face au débit. Nos conditions de travail se détériorent et les arrêts de travail se multiplient. Nous sommes victimes de surmenage. Or, pour avoir un remplacement dans notre service, il faut que le salarié ait au moins six semaines d’arrêt. »
Mathieu Egonneau. « Qui peut croire travailler correctement à plus de 30 élèves par classe ». Ils sont souvent 35 par classe, NDLR.
Anne Laisne. « Avec 2 000 élèves, on peut faire deux lycées publics. »
Philippe Encrenaz. « Je signe la pétition parce qu’il faut, enfin, que le vent se lève ! Et pas seulement à cause des sureffectifs… »
Bernard Viaud, président de la FCPE (parents d’élèves) . « Le lycée a été construit pour 1 500 élèves, il en reçoit près de 1 900. Or, l’an prochain, une seizième classe de seconde est annoncée. Ce n’est pas envisageable sans moyens supplémentaires. Nous avons dressé avec le personnel une plate-forme de revendications. Nous réclamons la création des postes supplémentaires, notamment un documentaliste, un poste de laboratoire, un conseiller pédagogique d’éducation, un agent administratif, ainsi que l’affectation de deux agents supplémentaires à la restauration et de trois assistants d’éducation. Sur le plan matériel, ce sont six salles modulaires et non quatre qui sont nécessaires à la rentrée de septembre 2016. En attendant, dans les plus brefs délais, l’extension des bâtiments existant. Lundi prochain, 4 avril, une rencontre est prévue avec la Région et l’inspecteur d’académie. Nous attendons des décisions concrètes. »
Philippe GAMBERT.
Pétition sur change.org
Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du mercredi 30 mars 2016
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Presse-Océan mercredi 30/03/2016, Nantes Métropole :
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