dimanche 23 avril 2017

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La première réunion de mobilisation du collectif pour un nouveau lycée public, le mercredi 15 mars 2017, a rassemblé une soixantaine de représentants de parents d'élèves issus de plusieurs écoles, collèges, lycées du Sud Loire. 
Ils étaient d'accord  pour porter la nécessité de la création rapide d'un ou des nouveaux lycées en Sud Loire. Il a été également décidé de mettre en place des actions pour ce faire.
Une nécessité partagé par de plus en plus de personnes (parents, enseignants, élèves, élus de tous bords...) 
Une prochaine réunion de travail est programmée  :

Samedi matin 29 avril 2017 de 9h30 à 12h
salle de l’Amicale Laïque du Bourg de Bouguenais
se garer sur le parking du cimetière, face à l’école privée.

Cette réunion a pour but de d’organiser des actions qui seront à faire sur l’ensemble du Sud Loire  par la mise en place de différents groupes de travail pour se répartir les tâches. Cette réunion est indispensable si nous souhaitons tous ensemble monter un dossier auprès de la région et d’être crédible sur ce que nous mettrons en place.
Avec la petite équipe qui a démarré cette action, nous avons déjà des idées à vous soumettre  et se sera tous ensemble que nous les validerons.

Nous organiserons des groupes de travail
- Communication (web, presse, ...)
- Actions (pétition, dossier pour rencontre des élus,...) 
- Traitement des données (démographie, effectifs, capacité d’accueil des établissements, carte scolaire, ...)
....

Merci à tous les bonnes volontés de nous rejoindre !
Cordialement
Le collectif





Aujourd'hui le sureffectif au lycées, demain dans le supérieur !



Les parents d'élèves des Bourdonnières répètent que si des constructions et agrandissements d’établissements ont été réalisés - des fois dans l’urgence, et de façon insuffisante - dans les établissements (écoles, collèges, lycées) de l’académie, ce n'est pas le cas du supérieur. Presque rien n’a été entrepris pour l’enseignement supérieur de l’académie (BTS, écoles, IUT & Université), si ce n’est dans le privé. Les moyens manquent cruellement.

Cela conduit et conduira à toujours plus de sélections dans les formations sélectives, à un sureffectif déplorable au niveau de l’université (FAC), ou à des alternatives onéreuses dans le privé, dans d’autres villes, voir d’autres pays …
Notre jeunesse mérite mieux !

Revoir le documentaire d'ARTE la valeur du savoir http://info.arte.tv/fr/la-valeur-du-savoir

Nous reproduisons ici un article d'avril 2017 du monde qui traite de ce sujet préoccupant, ainsi que l'article de Ouest France sur l'inquiétude particulière pour l'Académie de Nantes :

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Enseignement supérieur : 350 000 étudiants de plus d’ici à 2025

L’équivalent d’une dizaine d’universités supplémentaires pourrait être nécessaire pour les accueillir.


Les chiffres sont vertigineux. L’enseignement supérieur pourrait compter 350 000 étudiants de plus d’ici à 2025, d’après les dernières projections publiées par le ministère de l’éducation nationale, vendredi 7 avril. Si les tendances actuelles en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongent, ils seraient ainsi 2,9 millions d’étudiants dans huit ans.

Les universités seraient les premières concernées. Elles gagneraient ainsi 238 000 inscriptions supplémentaires entre 2015 et 2025 (un chiffre qui comprend les doubles inscriptions en classe préparatoire et à l’université, désormais obligatoires pour tout élève inscrit en prépa). Ce qui représente l’équivalent de plus d’une dizaine d’universités de taille moyenne en plus.
Cette évolution s’explique principalement par le dynamisme démographique qui se fait sentir dans l’enseignement supérieur depuis au moins trois ans, avec 30 000 à 40 000 étudiants de plus chaque année simplement à l’université. Les établissements se retrouvent de plus en plus démunis pour répondre à cet afflux, avec une subvention de l’Etat qui ne progresse pas – hormis en 2017 – et en parallèle des charges qui augmentent. D’importants pics sont pourtant encore à venir, dès la rentrée 2017, puis en 2018 et également en 2024, en raison des nombreuses naissances comptées en 2000, 2001 et 2006.

Les filières en sciencessport et économie en tête

Le niveau licence serait celui soumis à la plus forte poussée : le nombre d’étudiants atteindrait ainsi plus d’un million en 2025, d’après cette projection, contre 860 000 étudiants en 2015 (doubles inscriptions comprises). Tous les domaines universitaires seront concernés, mais certains plus particulièrement : si le droit et la santé verront leurs effectifs croître de seulement 7 % à 9 % en dix ans en licence, les sciences et les Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) feraient, elles, un bond de près de 30 %, les sciences économiques et l’AES (administration économique et sociale) de 22 %, et les lettres et sciences humaines, de 15 %.
Du côté des autres grandes filières de l’enseignement supérieur, les formations d’ingénieurs (non universitaires) connaîtraient l’augmentation la plus forte, avec environ 22 000 étudiants de plus en dix ans (+ 20,1 %). Les IUT verraient leurs effectifs progresser de près de 13 000 étudiants (+ 10,7 %), les classes préparatoires aux grandes écoles de 8 000 étudiants (+ 9,6 %) et les sections de techniciens supérieurs (STS) de 18 000 (+ 6,8 %). Enfin, pour l’ensemble des formations de type « écoles de commerce, d’art, d’architecture, de notariat, facultés privées, écoles paramédicales et sociales… », l’évolution pourrait être de 63 000 étudiants supplémentaires d’ici à 2025 (+ 13,6 %).

Des inconnues importantes

Des projections à prendre cependant avec précaution : comme le précise l’auteur de la note ministérielle, « ce scénario suppose que l’environnement législatif reste le même sur l’ensemble de la période, à savoir qu’aucune nouvelle réforme n’affecte les lycées, les établissements d’enseignement supérieur ou les différents cursus d’études ». Or l’hypothèse de stabilité paraît peu probable. Plusieurs candidats à l’élection présidentielle, comme Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen, ont promis de mettre en place une forme de sélection à l’entrée de licence.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/04/11/enseignement-superieur-350-000-etudiants-de-plus-d-ici-a-2025_5109537_4401467.html#V9v1VfDfqmQvq4vh.99




Article Ouest-France 6-9-2015
Article Ouest-France 6-9-2015  Université de Nantes


vendredi 7 avril 2017

Pronote, outil qui contribue à la réussite...

Motion des parents d’élèves FCPE présentée au CA
du 06 mars 2017 du Lycée les Bourdonnières

Merci aux très nombreux professeurs qui mettent rapidement les résultats des évaluations (notes ou compétences) dans Pronote, sans attendre la veille des conseils de classe comme cela était souvent le cas il y a plusieurs années.
Nous pensons que c’est un élément important pour la réussite des élèves :
- C'est demandé par les élèves eux-mêmes pour suivre en temps réel la progression de leurs évaluations sur un tableau de bord clair.
- C'est utile pour que les parents puissent suivre, encourager, et éventuellement recadrer leur enfant.
- C'est utile au professeur principal pour suivre les résultats de la classe, et de chaque élève sur chaque matière.
- C'est utile à toutes les personnes du lycée (professeur principal, CPE, proviseur ou adjoint, conseillère d'orientation, ...) pouvant être amenées à rencontrer l'élève pour faire un point, avec ou sans les parents.
- Cela permet aussi en cas de maladie d'un professeur en fin de trimestre, d'avoir des notes sur le bulletin remis aux élèves.
Pronote n'est pas parfait, mais il a cependant de nombreuses qualités et peut clairement être un outil efficace pour détecter le décrochage scolaire et contribuer à la réussite de tous.
Ce n’est pas grave si la pondération de chaque devoir peut être adaptée et modifiée, ou si la moyenne est finalement  modulée par le professeur à la fin du trimestre. L'important est que les notes soient visibles rapidement, sans attendre la fin du trimestre où il est alors trop tard pour réagir.
Il serait également souhaitable d’avoir les compétences sur Pronote comme c’est le cas dans les collèges. Même si la solution actuelle du logiciel n’est pas idéale, cela permet de garder une cohérence collège-lycée et de suivre la progression de l’élève. Il serait d’ailleurs dommage que le fait que les compétences ne soient pas consultables de la même manière que les notes, nuise en définitive à l’expérience des compétences.

Donc merci aux derniers professeurs qui ne remplissent encore pas les notes régulièrement de faire évoluer leurs pratiques, pour la réussite de tous les élèves.