La gauche régionale s’inquiète pour des lycées du Sud-Loire en tension. La droite l’accuse de ne pas avoir anticipé.
La hausse des effectifs de lycéens, particulièrement en Loire-Atlantique, au sud de Nantes, inquiète les élus régionaux du groupe socialiste.« Les lycées de La Herdrie à Basse Goulaine, de Alcided’Orbigny à Bouaye, des Bourdonnières à Nantes, de Jean-Perrin à Rezé risquent d’être saturés rapidement », indique leur président, Christophe Clergeau. Les élus considèrent que la situation« nécessite une décision rapide du conseil régional » et demandent« qu’on accélère la réflexion avec les proviseurs, enseignants, parents et élèves pour prendre en compte les besoins. Il est urgent de décider rapidement de nouveaux investissements pour préparer les prochaines rentrées dans les meilleures conditions possibles ». Antoine Chéreau, le vice-président de la Région en charge des lycées, ironise sur le communiqué des socialistes :« C ’est l ’hôpital qui se moque de la charité ! Alors qu’elle a administré la Région pendant dix ans, la gauche, aujourd’hui dans l’opposition, s’alarme. Elle est responsable de cette situation, faute de prospective suffisante. » Le vice-président indique que, dans un premier temps, pour parer au plus urgent, vingt-cinq bâtiments modulaires de haute qualité ont été installés,« rien qu’à la rentrée 2016 ». Par ailleurs, afin d’anticiper à plus long terme, la Région a mis en place une étude sur les capacités des établissements,« aujourd’hui inconnues, et une étude démographique, pour prévoir l’arrivée de nouveaux lycéens. Dès le 1er semestre 2017, nous serons en capacité d’identifier les besoins d’investissement. »
Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du vendredi 9 septembre 2016
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Les représentants de parents d'élèves FCPE du Lycée Les Bourdonnières de Nantes, réaffirment qu’ils ne sont pas dans la polémique, mais qu’ils sont dans l’attente de réponses correctes et durables à des besoins. La montée des effectifs au Sud Loire n'est pas une surprise. Elle a commencée dans les écoles, puis les collèges, et se retrouve désormais au lycée. Certes, elle a été amplifiée par des arrivées de population, lié au dynamisme immobilier de tout le Sud-Loire. Mais ce mouvement va se poursuivre, et le sureffectif s’accentuer chaque année… Les internats sont pleins, des élèves du Sud du département passent chaque jour un temps considérable dans les transports et les bouchons, pour venir au lycée. Devra-t-on se mobiliser chaque année dans l’urgence, et empiler les bâtiments modulaires ?
Nous demandons que l’étude démographique promise soit rapide, précise, argumentée et partagée. Et que face aux constats, les investissements indispensables à l’avenir de nos enfants soient réalisés d’urgence.
Nous répétons également que si des constructions et agrandissements d’établissements ont été réalisés - des fois dans l’urgence, et de façon insuffisante - dans les établissements (écoles, collèges, lycées) de l’académie, presque rien n’a été entrepris pour l’enseignement supérieur de l’académie (BTS, écoles, IUT & Université), si ce n’est dans le privé. Cela conduit et conduira à toujours plus de sélections dans les formations sélectives, à un sureffectif déplorable au niveau de l’université (FAC), ou à des alternatives onéreuses dans le privé, dans d’autres villes, voir d’autres pays … Notre jeunesse mérite mieux !
L’association de parents d’élèves FCPE du Lycée Les Bourdonnières.
le 10/09/2016
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