OF jeudi 22 septembre 2016 FCPE44

Maurice Suriray 
président de la FCPE 44.

Les parents d’élèves vigilants sur la réforme

Un meilleur accueil des lycéens et des écoliers, une réforme du collège réussie… Ce sont les priorités de la FCPE, fédération de parents d’élèves.

Trois questions à…  Maurice Suriray président de la FCPE 44.

Avant les vacances, la FCPE a pointé du doigt le manque de places dans certains lycées. Qu’en est-il cette rentrée ? 
La tension est très forte dans les lycées. C’est le cas dans le centreville, mais aussi en milieu rural. À Clisson, par exemple, alors que le lycée a ouvert il y a trois ans. Un peu partout, iI y a des problèmes de locaux insuffisants, de classes surchargées… À Nantes, à Clemenceau, la Colinière, Nelson-Mandela, il y a de gros soucis de restauration, avec de longues files d’attente le midi. On a anticipé en se mobilisant dès juin pour que les lycéens soient accueillis dans de meilleures conditions. Tout n’est pas résolu, mais aux Bourdonnières, le conseil régional a tenu des engagements en installant des modulaires. Autre préoccupation, concernant les lycées : les rythmes, qui sont très importants. Quand, en plus, s’ajoute le temps de transport, quel temps reste-t-il pour le travail scolaire le soir, les activités ?

Quel regard sur la mise en place de la réforme ? 
On était favorable à cette réforme. Mais on reste vigilant sur sa mise en œuvre. Les services académiques ont mis le paquet sur le collège. Mais il reste des difficultés de recrutement dans certaines disciplines : en maths, sciences physiques, espagnol, lettres. En maths et techno, il n’y a aucune réserve de profs. On va également mesurer l’impact de la réforme sur les horaires des collégiens.

Et dans les écoles ? 
Lors du comité technique départemental de juin, qui décide des ouvertures et fermetures de classes, on avait constaté une volonté de réduire au maximum le nombre de classes à suivre. C’est une avancée par rapport aux années précédentes. Mais il a fallu intervenir pour maintenir ouvertes des classes en limite de seuils. Il y a des maternelles à plus de 30 élèves. Imaginez une classe de pré petite section à 32-33 élèves ! Il faut redescendre les effectifs des écoles à 25 par classe.

Recueilli par Yasmine TIGOÉ. 



Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du jeudi 22 septembre 2016