Trop petit, le lycée de Nantes aura des modulables
La Région a annoncé un plan d’urgence pour les Bourdonnières, un établissement qui sature. Il accueille 1 900 élèves alors que sa capacité est de 1 500.
Comment pousser en urgence les murs du lycée les Bourdonnières à Nantes, devenu trop petit ? En installant dans l’enceinte, six modulables, pour y accueillir des classes, répond la Région des Pays de la Loire. Quatre de ces bâtiments démontables seront posés pour la rentrée 2016, comme prévu. Deux autres en 2017. « Les Bourdonnières » est victime de son succès et de la démographie. Il accueille près de 1900 élèves (et 2 000 sont annoncés à la rentrée de septembre) alors qu’il a une capacité de 1 500. En mars dernier, un collectif constitué d’enseignants, de membres du personnel, de lycéens et de parents, a sonné le tocsin sur la situation. La Région a rencontré les uns et les autres et vient de dévoiler son plan d’actions. Il y a aura des modulables… mais pas seulement. Au restaurant, pour réduire les files d’attente, un troisième point chaud sera mis en place pour la distribution des repas. Et à la sortie, il est prévu un meuble de tri (des plateaux) en plus. Cinquante places supplémentaires sont aussi promises dans la salle de restauration pour la rentrée.« Le proviseur doit, en outre, revoir les plannings » pour que les élèves n’arrivent pas en même temps à la cantine, explique Isabelle Leroy vice-présidente, en charge des lycées, à la Région. Le gymnase, autre point de crispation, va bénéficier d’une extension de 300 m2 . Pendant la construction qui va démarrer, les lycéens continueront à utiliser l’actuelle salle. Celleci très vétuste doit ensuite être rénovée.« La pratique sportive se fera aussi dans des salles avoisinantes, notamment à Saint-Sébastien-surLoire. » Voilà pour l’aspect matériel. Sur le plan des moyens humains, la Région envisage de créer un poste supplémentaire de service.« Ce sera au proviseur de décider de son affectation. » À la restauration ? Ailleurs ? Cette création satisfera-t-elle le personnel ? Ce n’est pas certain. Elles demeurent en deçà de leurs revendications.« Les modulables, que l’on ne doit pas confondre avec des cabanes de chantiers, même s’ils apportent un vrai confort, ne sont pas des solutions à moyen ou long terme » ,admet la Région. De ce fait, dans un second temps, l’édification d’un bâtiment supplémentaire pour accueillir le pôle logistique est à l’étude.
D’autres lycées à l’étroit
« Les Bourdonnières » n’est pas le seul lycée à être à l’étroit.« Une trentaine de lycées sont en tension dans la région » , souligne Antoine Chéreau, président de la commission éducation. Dans le département de Loire-Atlantique, c’est le cas à Blain et à Saint-Sébastien (lycée de La Herdrie). La poussée de la démographie impose une réaction. La construction de quatre nouveaux lycées, décidée par l’ancienne majorité de gauche et confirmée par la nouvelle de droite, ne suffira pas à régler le problème. Pour faire des projections et anticiper un maximum, la Région a demandé deux études : l’une pour vérifier la capacité réelle de chaque établissement ; l’autre pour affiner les études démographiques.
Philippe GAMBERT.
Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du samedi 30 avril 2016
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La Région a annoncé un plan d’urgence pour les Bourdonnières, un établissement qui sature. Il accueille 1 900 élèves alors que sa capacité est de 1 500.
Comment pousser en urgence les murs du lycée les Bourdonnières à Nantes, devenu trop petit ? En installant dans l’enceinte, six modulables, pour y accueillir des classes, répond la Région des Pays de la Loire. Quatre de ces bâtiments démontables seront posés pour la rentrée 2016, comme prévu. Deux autres en 2017. « Les Bourdonnières » est victime de son succès et de la démographie. Il accueille près de 1900 élèves (et 2 000 sont annoncés à la rentrée de septembre) alors qu’il a une capacité de 1 500. En mars dernier, un collectif constitué d’enseignants, de membres du personnel, de lycéens et de parents, a sonné le tocsin sur la situation. La Région a rencontré les uns et les autres et vient de dévoiler son plan d’actions. Il y a aura des modulables… mais pas seulement. Au restaurant, pour réduire les files d’attente, un troisième point chaud sera mis en place pour la distribution des repas. Et à la sortie, il est prévu un meuble de tri (des plateaux) en plus. Cinquante places supplémentaires sont aussi promises dans la salle de restauration pour la rentrée.« Le proviseur doit, en outre, revoir les plannings » pour que les élèves n’arrivent pas en même temps à la cantine, explique Isabelle Leroy vice-présidente, en charge des lycées, à la Région. Le gymnase, autre point de crispation, va bénéficier d’une extension de 300 m2 . Pendant la construction qui va démarrer, les lycéens continueront à utiliser l’actuelle salle. Celleci très vétuste doit ensuite être rénovée.« La pratique sportive se fera aussi dans des salles avoisinantes, notamment à Saint-Sébastien-surLoire. » Voilà pour l’aspect matériel. Sur le plan des moyens humains, la Région envisage de créer un poste supplémentaire de service.« Ce sera au proviseur de décider de son affectation. » À la restauration ? Ailleurs ? Cette création satisfera-t-elle le personnel ? Ce n’est pas certain. Elles demeurent en deçà de leurs revendications.« Les modulables, que l’on ne doit pas confondre avec des cabanes de chantiers, même s’ils apportent un vrai confort, ne sont pas des solutions à moyen ou long terme » ,admet la Région. De ce fait, dans un second temps, l’édification d’un bâtiment supplémentaire pour accueillir le pôle logistique est à l’étude.
D’autres lycées à l’étroit
« Les Bourdonnières » n’est pas le seul lycée à être à l’étroit.« Une trentaine de lycées sont en tension dans la région » , souligne Antoine Chéreau, président de la commission éducation. Dans le département de Loire-Atlantique, c’est le cas à Blain et à Saint-Sébastien (lycée de La Herdrie). La poussée de la démographie impose une réaction. La construction de quatre nouveaux lycées, décidée par l’ancienne majorité de gauche et confirmée par la nouvelle de droite, ne suffira pas à régler le problème. Pour faire des projections et anticiper un maximum, la Région a demandé deux études : l’une pour vérifier la capacité réelle de chaque établissement ; l’autre pour affiner les études démographiques.
Philippe GAMBERT.
Article issu de l'édition de Nantes Sud-Loire Vignoble du samedi 30 avril 2016
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Presse-Océan samedi 30/04/2016, Nantes Métropole :
Journal France 3 estuaire vendredi 29-4-2016
Les Bourdonnières est le 2e sujet à 2'10.
> http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_local_19_20_estuaire_,137758114.htmlLes Bourdonnières est le 2e sujet à 2'10.
Avis des parents d'élèves :
Ces réponses du Conseil Régional vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes. Les parents du Lycée Les Bourdonnières restent donc mobilisé sur ses revendications vis à vis de la Région, et de l'Education Nationale. Il sont toujours en attente de postes de surveillants supplémentaires, d'agent administratif, et chef des travaux, ainsi que des heures professeur de DHG pour continuer le parcours alternatif des élèves décrocheurs, qui a fait ses preuves au Lycée.